Comment trouver sa juste place dans la vie et au sein de sa famille ?

Trouver sa juste place est l’une des grandes questions qui rythment notre parcours de vie. Cette quête devient encore plus délicate lorsqu’il s’agit de la famille. Nous portons en nous une identité plurielle : nous sommes tour à tour parent, enfant, partenaire, ami, collègue… et nous essayons de naviguer entre ces rôles, entre ce que l’on attend de nous et ce qui résonne vraiment en nous.

Alors, comment trouver sa juste place dans la vie et au sein de sa famille ?

Comme le soulignent Nicole Prieur et Anne Ghesquière dans Familles, le premier signal apparaît souvent sous la forme d’un malaise diffus. On avance dans la vie, mais on ne se sent plus vraiment exister, comme si l’on avait glissé hors de soi. On se perd un peu dans les contraintes imposées et, parfois, cette pensée surgit : « J’ai tout pour être heureux, et pourtant je ne le suis pas. »

Ce sentiment n’est pas à vivre comme un échec. C’est avant tout une invitation à regarder autrement, à écouter notre intériorité, qui nous dit qu’un nouvel équilibre est nécessaire. Lorsque l’on ressent ce décalage, il devient essentiel de se tourner vers soi pour comprendre ce qui manque ou ce qui pèse.

La juste place ne se trouve pas dans le regard des autres. Elle naît dans l’espace intérieur que l’on prend trop rarement le temps d’explorer. Revenir à soi, c’est accueillir ses émotions sans les juger, laisser vivre sa créativité, respecter ses rêveries, renouer avec une forme d’amitié avec soi-même.

Lorsque cet espace s’apaise, notre présence devient plus vraie. On cesse de jouer des rôles pour entrer dans quelque chose de plus simple, plus authentique, avec nous-mêmes et avec les autres. Pour certaines personnes, un accompagnement extérieur, comme l’hypnose, peut être un catalyseur facilitant ce retour à soi.

Dans son podcast Métamorphose, Anne Ghesquière explore la puissance de l’hypnose dans cette quête identitaire. L’hypnose permet de rencontrer nos contradictions sans les fuir, d’accepter nos ressources autant que nos limites. C’est un espace où l’on cesse d’intellectualiser nos conflits intérieurs, où l’on arrête de vouloir tout comprendre ou contrôler.

En laissant venir sa colère, sa peur, sa fragilité, quelque chose se relâche. Ce n’est pas une résolution mentale, mais un véritable dénouement. Et c’est souvent dans cette détente que notre juste place se dessine, presque naturellement. Ainsi, parfois, en prenant le temps de se reconnecter à soi, on découvre que la place que l’on cherchait depuis si longtemps… nous attendait déjà.