Célébrée chaque 8 mai en France, la Fête de la Victoire commémore la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Elle marque la capitulation de l’Allemagne nazie, signée le 8 mai 1945 à Berlin devant les représentants des Alliés, tels que la France, les États-Unis ou encore l’Angleterre. Ce jour férié célèbre la victoire des Alliés et rend hommage aux sacrifices pour la liberté et la paix.

Elles ont résisté de Valérie de Swetschin et illustré par Frédéric Bélonie

« Je suis entrée dans la Résistance avec un nom d'homme, un nom d'Allemand, un nom de poète. » Madeleine Riffaud, alias Rainer, a tout juste 17 ans quand elle devient agente de liaison au péril de sa vie. Comme elle, pendant la Seconde Guerre mondiale, des milliers de femmes, célèbres ou anonymes, juives ou non, se sont engagées dans la Résistance, contribuant ainsi à lutter contre l'ennemi.

Elles étaient pilotes, étudiantes, simples volontaires, cheffes de réseau, infirmières, agentes de liaison, opératrices radio, convoyeuses ou combattantes. Elles ont hébergé des Juifs, rédigé des tracts, transmis de faux papiers, tué des nazis ou saboté des lignes d'approvisionnement allemandes.

En 30 portraits, cet ouvrage illustré raconte le courage et le combat de ces femmes, trop longtemps occultés, jusqu'à l'entrée au Panthéon de Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz, puis de Joséphine Baker.

Les vies de ces résistantes nous engagent à lutter contre l'oubli, à célébrer l'humanité, à honorer leur mémoire sans plus jamais ignorer les pires heures de l'histoire.

Visuel de <a href="https://www.editions-eyrolles.com/livre/elles-ont-resiste">Elles ont résisté</a> de <a href="https://www.editions-eyrolles.com/auteurs/valerie-de-swetschin">Valérie de Swetschin</a> et illustré par <a href="https://www.editions-eyrolles.com/auteurs/frederic-belonie">Frédéric Bélonie</a>

La vie quotidienne sous l'occupation de Dominique Veillon

Entre 1939 et 1945, la guerre et l'Occupation bouleversent le quotidien des Françaises et des Français. Après la défaite, les difficultés s'accumulent pour la population. Certains objets, prescrits par l'ennemi ou le gouvernement, se hissent au premier plan des préoccupations journalières : les Ausweis pour circuler d'une zone à l'autre et les cartes d'alimentation pour répartir la pénurie. Dans la vie courante, l'insolite s'invite : les semelles de bois remplacent le cuir, la lotion colorante, les bas... C'est le règne du faux. Au fur et à mesure que se met en place la Résistance, de nouveaux objets apparaissent : tracts, ronéos, postes émetteurs, armes... En dépit des combats meurtriers du Débarquement, la population découvre le matériel américain et la modernité des équipements. La Libération voit enfin triompher les trois couleurs nationales. Alors que la fin de la guerre est célébrée dans le monde entier, la population découvre avec horreur les camps de concentration.

En s'appuyant sur une sélection d'objets emblématiques, souvent inédits et issus de collections publiques et privées, Dominique Veillon nous replonge au cœur des heures sombres de l'histoire de France et dresse le vivant portrait d'un peuple qui chaque jour lutta pour sa survie et sa libération.

Visuel de <a href="https://www.editions-eyrolles.com/livre/la-vie-quotidienne-sous-l-occupation">La vie quotidienne sous l'occupation</a> de <a href="https://www.editions-eyrolles.com/auteurs/dominique-veillon">Dominique Veillon</a>

Le chagrin des innocents de Dominique Missika

Ils avaient entre huit et quinze ans en mai 1945. Pour eux, la Libération n'était pas une fête.

C'étaient des enfants juifs. Ils étaient destinés à périr dans les camps de la mort et ont été miraculeusement sauvés. Pour échapper au sort qui leur était promis - 11 400 enfants juifs déportés depuis la France ont été assassinés à Auschwitz -, ils ont été cachés. Certains doivent leur vie à un gendarme qui les a avertis d'une rafle, à une institutrice qui n'a pas révélé leur présence, à une voisine qui les a protégés.

Enfants, ils ne l'étaient plus. Au lendemain de la guerre, il leur a fallu réapprendre à vivre. Ce récit restitue leur histoire. Une histoire de courage, d'apprentissage de la vie, d'affirmation de son identité dans un monde où ils avaient perdu leurs parents, leurs repères. À l'heure où nous quittent les derniers témoins de la Shoah, ce livre est une leçon d'espoir et de mémoire.

Visuel de <a href="https://www.editions-eyrolles.com/livre/le-chagrin-des-innocents">Le chagrin des innocents</a> de <a href="https://www.editions-eyrolles.com/auteurs/dominique-missika">Dominique Missika</a>

Le négationnisme de Stéphanie Courouble-Share et de Gilles Karmasyn

Le négationnisme nie la réalité de massacres de masse - principalement celui de la Shoah - et crée un récit fictif à des fins politiques (glorification du nazisme, antisémitisme, antisionisme, racisme...). Ce discours, particulièrement nocif, devenu en soixante-dix ans une idéologie structurée, repose sur le rejet radical des témoignages des victimes comme de ceux des bourreaux, et sur la falsification ou l'ignorance volontaire des documents historiques. C'est pourquoi il est essentiel d'en comprendre les mécanismes, les réseaux internationaux et les enjeux afin d'y faire face. Enrichi d'une dizaine de fiches pédagogiques, cet ouvrage accessible et vivant présente les origines du phénomène, ainsi que les concepts clés, liés à d'autres formes de manipulations de la Shoah, tout en proposant des pistes concrètes pour lutter contre, individuellement comme collectivement. Histoire, actualité, solution.

Visuel de <a href="https://www.editions-eyrolles.com/livre/le-negationnisme">Le négationnisme</a> de <a href="https://www.editions-eyrolles.com/auteurs/stephanie-courouble-share">Stéphanie Courouble-Share</a> et de <a href="https://www.editions-eyrolles.com/auteurs/gilles-karmasyn">Gilles Karmasyn</a>