Visuel de De l'école polytechnique féminine à l'EPF, école d'ingénieures : le témoignage d'ingénieures pionnières, 1925-2005, 80 ans d'histoire
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En 1925, quand Marie-Louise Paris fonde l'Institut électromécanique féminin, elle fait partie des pionnières. Pionnière par sa formation, car elle est ingénieure diplômée de l'Institut électrotechnique de Grenoble, et pionnière dans sa volonté de créer une école supérieure pour les filles. Pourquoi ne choisit-elle pas simplement d'exercer son métier d'ingénieur ? Pourquoi ne se dit-elle pas que les jeunes Françaises emprunteront la même voie qu'elle, celle des grandes écoles de garçons qui ont commencé à devenir mixtes du fait des besoins suscités par la guerre ? Pourquoi tient-elle à créer une école polytechnique à l'intention des filles ?

L'histoire de l'École polytechnique féminine, qui succède à l'Institut électromécanique féminin en 1933, est longue, complexe, passionnante. Elle va se poursuivre sous la direction de Marie-Louise Paris jusqu'en 1969, puis de Maurice Berthaume, professeur d'aéronautique qui la seconde depuis les débuts. Menaces d'éviction, manque de fonds, risques de délocalisation, l'école a probablement connu tous les dangers jusqu'à ce que Colette Kreder la remette sur pied à compter de 1980 et qu'Alain Oeneveau prenne la relève en 1994. La vie de l'École polytechnique féminine, c'est également le reflet de l'évolution de la société française, de ses mentalités et de ses pratiques, ainsi que des avancées techniques et scientifiques sans précédent qui ont jalonné le 20e siècle (aéronautique, informatique et électronique, nucléaire...) et, puisqu'il s'est longtemps agi d'une école de filles, une partie de l'histoire des femmes ingénieurs dont l'école forma la majorité jusqu'à la fin des années 50.

C'est sur cette trame aux fils multiples que l'École polytechnique féminine, finalement devenue l'"EPF école d'ingénieurs" à la suite de son passage à la mixité en 1994, a écrit son histoire, une histoire que raconte Maryse Barbance avec rigueur et sensibilité à partir de documents d'archives, de données scientifiques et statistiques, mais aussi des témoignages particulièrement vivants d'ingénieurs EPF de toutes les générations et des personnalités qui se sont impliquées dans la vie de l'école.

Titre De l'école polytechnique féminine à l'EPF, école d'ingénieures : le témoignage d'ingénieures pionnières, 1925-2005, 80 ans d'histoire
Sous-titre 1925-2005, 80 ans d'histoire
Auteur(s) Maryse Barbance
Editeur Eyrolles
Parution 17 novembre 2005
Edition 1ère édition
Nb de pages 288 pages
Format 300 x 210 mm
EAN13 9782212117165
ISBN13 978-2-212-11716-5
ISBN10 2-212-11716-7
  • Introduction : l'Institut électromécanique féminin dans son contexte
  • L'aventure de l'école polytechnique féminine ou l'obstination d'une femme : Marie-Louise Paris
    • L'EPF, un projet de vie
    • L'EPF, une passion
    • L'EPF, une philosophie
    • L'EPF, un choix
    • Épilogue de la première partie : femmes ingénieurs - une identité à construire
  • L'école polytechnique féminine au sein des grandes écoles
    • Sceaux ou les débuts d'une nouvelle vie : une maison, des amphis, des élèves
    • Maurice Berthaume, directeur
    • De nouvelles structures administratives et juridiques
    • Épilogue de la deuxième partie : femmes ingénieurs - une identité à faire reconnaître
  • Une grande école : un défi quotidien
    • Colette Kreder, directrice
    • Mouvements de fond
    • Alain Jeneveau, directeur
    • D'aujourd'hui à demain
    • Épilogue de la troisième partie : ingénieurs et ingénieures - une identité à deux visages
  • Conclusion : l'EPF école d'ingénieurs, René Musson Genon, directeur

Maryse Barbance

Maryse Barbance est titulaire d'un Ph.D. en sciences humaines et sociales de l'université de Montréal. Chercheure associée à l'Institut national de la recherche scientifique (Montréal), elle travaille comme éditrice consultante et intervient à titre de professeure auprès des formations franco-canadiennes de l'EPF. Son premier roman, Toxiques, publié aux éditions Hurtubise HMH en 1999, a reçu le prix Anne Hébert en 2000.

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